COMPRENDRE LES ORIGINES DE LA DETTE ENVIRONNEMENTALE

Comprendre les origines de la dette environnementale

Ouvrir les yeux sur les processus psychiques, individuels et collectifs, de l’endettement


La question de la dette environnementale nous interpelle tous, mais aussi les professionnels en sciences humaines, surtout lorsqu’ils sont capables d’en analyser les origines. Alors que les politiciens et les économistes se focalisent principalement sur des solutions à mettre en oeuvre dans le futur, pour leur part, les professionnels en sciences humaines peuvent soutenir cet effort en révélant les causes profondes de la dette environnementale. Avec Conscious Times, nous soutenons l’idée qu’il importe de mieux comprendre les mécanismes psychologiques, individuels et collectifs, à l’origine de l’endettement de notre civilisation, pour appréhender la source du problème et rechercher des solutions durables.

Assurément, notre capacité à gérer la crise environnementale passera par une meilleure conscience de ses origines. Un éclairage qui permet aussi de mieux répondre aux résistances psychologiques et aux dénis qui occultent les données scientifiques, ou encore pour éviter d’y réagir avec des narratifs moralisateurs et/ou répressifs peu productifs.

Conscious Times est un projet de partage d’informations et de connaissances susceptibles de soutenir les efforts face à la dette environnementale.

Avec son label et sa newsletter, Conscious Times a donc pour but d’informer le grand public, les professionnels et les institutions, et de rendre visible les contributions significatives permettant de mieux appréhender la dette écologique, de manière individuelle et collective. En d’autres termes, Conscious Time se propose d’être une vitrine miltidisciplinaire des réponses proposées par toutes les personnes qui se sentent solidaires des trois critères énumérés ci-dessous. Si notre projet vous parle, souscrivez à notre newsletter, inscrivez-vous sur notre réseau, et, le cas échéant, contribuez-y !

1. Renouer avec l’environnement.

Dans cette perspective, nous vous proposons des pistes pour restaurer notre capacité à établir une relation directe, vivante et saine, avec notre environnement (corps, communauté, nature, univers). Nous sommes issus du monde, produit par le monde, et non pas indépendants de notre environnement. De cette relation, respectueuse et harmonieuse, dépend notre propre équilibre.

2. Sortir de la spirale de l’endettement transgénérationnel.

Il s’agit ici de partager les connaissances qui portent sur les processus de transmissions transgénérationnels, individuels et collectifs, dont les sociétés traditionnelles ont toujours eut conscience, qui furent identifiées comme des dettes héréditaires dans l’Antiquité grec, et que l’on retrouve dans la psychothérapie contemporaine avec l’analyse des héritages transgénérationnels inconscients. Ce sont des processus similaires (manques d’intégration, fuite dans le futur, résistances, dénis) qui opèrent dans la genèse et la transmission de la dette environnementale. Au lieu de poursuivre une culture de la transmissions de dette, il s’agirait de revaloriser les transmissions intergénérationnelles, profitables aux nouvelles générations.

3. Développer les pratiques non polluantes, durables.

Il existe des solutions qui ne polluent pas, surtout dans le domaines des sciences humaines et thérapeutiques. Pour nous en inspirer, nous voulons mettre en avant les démarches qui privilégient, lorsque cela est possible, des pratiques naturelles, non polluantes, à toute autres pratiques qui générent de la pollution. Et pour viser des résultats durables, il s’agit aussi de rechercher l’origine des difficultés, plutôt que de se focaliser sur l’erradication superficielle des symptômes apparents – comme c’est la tendance dans nos sociétés modernes.